Julie Le Breton dénigre Indéfendable et STAT: Charles Lafortune réplique

«Ça nivelle par le bas ! C'est de la saucisse ! Un moment donné je m'excuse auprès de mes amis qui jouent dedans là mais c'est comme, tu tournes tous les jours, c'est one take, c'est non-stop, les textes sortent c'est des têtes qui parlent ! Ce n'est pas du cinéma. Ce ne sont pas des séries à grand déploiement auxquelles tu as des mouvements de caméra.

C'est des personnages qui parlent et qui disent des dialogues. Ça va vite vite vite vite () l'écriture est correcte, mais ça ne transcende rien ! Pis tsé, oui tout le monde dit qu'il y a deux millions de téléspectateurs, mais c'est à la TV à 7 h le soir pendant que les gens font la vaisselle et il y a beaucoup de gens qui la regardent et je suis d'accord () TVA et Radio-Canada ont beaucoup investi. Ils veulent chacun leur quotidienne.


Il y a comme cette espèce de guerre là, que je trouve complètement absurde ! Parce qu'ils espèrent que les gens vont rester accrochés après. Ils vont garder ça et ils vont garder toute la programmation de la soirée à ce poste-là. Ce n'est pas ça qui se passe ! Les gens regardent ça et après ils vont regarder Netflix et Prime.»

«Ça m'a peiné, parce que Julie, j'ai commencé avec elle dans Watatatow et elle faisait ma blonde, mais ça, je n'irai pas là (...) Ici, à Québécor, on a fait La nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé : 16,2 jours par épisodes d'une heure, alors qu'avec Indéfendable, on fait 120 épisodes en 153 jours. Ce n'est pas le même paradigme (...) Le truc, c'est qu'il faut faire une différence entre l'art, le divertissement, la grande télévision populaire, on ne pourra pas toujours faire Laurier Gaudreault parce qu'on n'a pas les moyens et, des fois, c'est important de faire Indéfendable, parce qu'Indéfendable permet de payer une bonne partie de Laurier Gaudreault.»