La Fédération de l'enseignement collégial répond aux trois confinements, en une semaine, survenus dans ses établissements

En moins d'une semaine, ce sont trois interventions policières qui ont été déployées dans trois cégeps de la province. Les établissements de Saint-Jean-sur-Richelieu, Montmorency et Lionel-Groulx ont tour à tour été mis en alerte, pour des menaces signalées à proximité.

Il s'agissait de plus de peur que de mal dans tous les cas, puisque les autorités ont rapidement sécurisé les lieux et personne n'a été blessé.

Néanmoins, ces trois événements inquiétants ont provoqué une rétrospection de la Fédération de l'enseignement collégial (FEC). Celle-ci demande un plan plus uniforme à soumettre à chacun des cégeps, en cas d'urgence. Elle croit que le gouvernement Legault doit intervenir, afin de s'assurer que tous les établissements soient prêts à réagir de façon efficace.




Soutenu par plusieurs syndicats du milieu collégial, le président de la FEC, Yves Blanchet, souhaite également que des mises en situation d'urgence soient réalisées plus fréquemment dans les cégeps. Il est convaincu que c'est en réalisant davantage d'exercices préventifs que l'anxiété dans de telles situations pourra être mieux contrôlée.

Le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec, quant à lui, s'est dit ouvert à reconsidérer ses procédures d'urgence. Toutefois, réformer un tel plan est long et complexe. Ce n'est donc pas pour demain que des changements seront apportés.