Le coeur lourd, Gregory Charles partage une bien triste nouvelle
PAR ARMIN 25 AVRIL 2023 (17H11)
Gregory Charles et Harry Belafonte étaient non seulement des collègues musiciens, mais aussi de véritables amis. Ils se sont rencontrés grâce au père de Gregory, Lennox, qui a travaillé avec Belafonte pour défendre les droits civils des Américains de race noire.
Dans son message touchant, Gregory Charles décrit Harry Belafonte comme « un homme doux aux convictions fortes ».
Voici le message qu'il a publié à sa mémoire:
Le départ aujourd'hui de l'un des artistes les plus importants du 20e siècle me chagrine et m'attriste.
Harry Belafonte était un grand homme. Les musiciens qui ont travaillé avec lui le savent. Les amateurs de musique qui l'ont entendu à ses débuts à New York, à Las Vegas pendant les années 60 et partout à travers le monde le savent aussi.
Mon père Lennox le savait aussi. Ils ont marché ensemble sur les routes de l'Amérique, luttant pour les droits civils des Américains de race noire.
Ils ont chanté ensemble. Mon père aurait été trop humble pour raconter que dans les rencontres des disciples de Martin Luther King, Belafonte chantait plusieurs hymnes gospel et les grands spirituals de la musique américaine mais il lui arrivait de demander à mon père de chanter I'm a slave, un hymne irrésistible que mon père chanterait plus tard dans toutes nos réunions de famille.
Belafonte était un homme doux aux convictions fortes. Sa voix voilée et ses manières polies et discrètes décuplaient l'intensité de sa foi et de son rêve pour les noirs américains, pour les opprimés et les incompris de toute la planète.
J'espère qu'il rejoint aujourd'hui, au son d'un calypso joyeux, le cercle des grands pacifiques avec Gandhi, Luther King, Mandela, Rosa Parks, Mahalia Jackson et plusieurs autres
"But I'M sad to say, i'M on my way, I won't be back for many a Day. My heart is down my head is spinning around. I have to leave a Little girl in Kingston Town." - Jamaica Farewell
Harry Belafonte était un grand homme. Les musiciens qui ont travaillé avec lui le savent. Les amateurs de musique qui l'ont entendu à ses débuts à New York, à Las Vegas pendant les années 60 et partout à travers le monde le savent aussi.
Mon père Lennox le savait aussi. Ils ont marché ensemble sur les routes de l'Amérique, luttant pour les droits civils des Américains de race noire.
Ils ont chanté ensemble. Mon père aurait été trop humble pour raconter que dans les rencontres des disciples de Martin Luther King, Belafonte chantait plusieurs hymnes gospel et les grands spirituals de la musique américaine mais il lui arrivait de demander à mon père de chanter I'm a slave, un hymne irrésistible que mon père chanterait plus tard dans toutes nos réunions de famille.
Belafonte était un homme doux aux convictions fortes. Sa voix voilée et ses manières polies et discrètes décuplaient l'intensité de sa foi et de son rêve pour les noirs américains, pour les opprimés et les incompris de toute la planète.
J'espère qu'il rejoint aujourd'hui, au son d'un calypso joyeux, le cercle des grands pacifiques avec Gandhi, Luther King, Mandela, Rosa Parks, Mahalia Jackson et plusieurs autres
"But I'M sad to say, i'M on my way, I won't be back for many a Day. My heart is down my head is spinning around. I have to leave a Little girl in Kingston Town." - Jamaica Farewell
Harry Belafonte a laissé derrière lui un héritage musical et culturel immense. Il restera dans les mémoires comme l'un des plus grands chanteurs de l'histoire de la musique et un défenseur infatigable de l'égalité et de la justice sociale.
Sa mort est une grande perte pour le monde de l'art et pour tous ceux qui ont été touchés par sa musique et son engagement.