Marilou dénonce une décision prise par Longueuil et la mairesse réplique
PAR ARMIN 14 AVRIL 2023 (14H57)
Selon elle, la ville a refusé sa demande de dérogation mineure coûteuse et la raison invoquée était simplement "comme ça".
« On m'avait avertie "Ne [fais] pas la demande en bonne et due forme, fais juste le faire!". Mais je n'étais pas capable. La Ville de Longueuil me refuse le droit d'afficher le mot BOUTIQUE sur une bâtisse que je viens de rénover et qui attire de magnifiques clients dans un quartier qui manque clairement d'amour.
Après une demande de dérogation mineure coûteuse, on me dit que je ne peux pas avoir deux enseignes sur une bâtisse. La raison? "C'est comme ça" »
Après une demande de dérogation mineure coûteuse, on me dit que je ne peux pas avoir deux enseignes sur une bâtisse. La raison? "C'est comme ça" »
Elle est clairement déçue par cette décision qui aurait permis la création de nouvelles opportunités pour les nombreux artisans locaux qui fabriquent les centaines de produits que son magasin vend.
« Accepter cette dérogation ne nuirait à personne, surtout que le design proposé est sobre et discret. En revanche, elle serait bénéfique pour tant d'artisans locaux qui fabriquent la centaine de produits qu'on vend ici.
On s'entend, j'ai des défis et des problèmes bien plus grands que celui-là dans ma vie, mais avant d'abandonner ce processus (parce que je préfère mettre mon temps et mon argent ailleurs), je dépose cela ici pour encourager les gens de pouvoir qui me suivent (provenant certainement d'autres villes du Québec) à encourager les petites entreprises qui vous choisissent. »
On s'entend, j'ai des défis et des problèmes bien plus grands que celui-là dans ma vie, mais avant d'abandonner ce processus (parce que je préfère mettre mon temps et mon argent ailleurs), je dépose cela ici pour encourager les gens de pouvoir qui me suivent (provenant certainement d'autres villes du Québec) à encourager les petites entreprises qui vous choisissent. »
Marilou Bourdon a partagé sur Instagram des images de l'ancienne entreprise, qui avait deux enseignes sur la façade de l'immeuble. Elle a également publié une photo de ce qu'elle aurait proposé pour son magasin Trois fois par jour.
La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a rapidement commenté cette affaire en affirmant que la demande de dérogation mineure n'a jamais été présentée au Comité consultatif d'urbanisme (CCU).
« Des informations circulent présentement sur les réseaux sociaux à l'effet que la Ville de Longueuil aurait refusé une demande de dérogation mineure visant à permettre l'installation d'une deuxième enseigne sur la façade de la bâtisse récemment rénovée de l'entreprise Trois fois par jour.
En réalité, la demande n'a jamais été présentée au Comité consultatif d'urbanisme (CCU) - composé d'élu.es et de membres de la communauté & instance chargée de trancher la question —, puisque la demanderesse n'en a tout simplement pas fait la requête lorsque la Direction de l'aménagement et de l'urbanisme lui a soumis la marche à suivre pour déroger règlement en vigueur. Il est cependant toujours possible pour elle de le faire. »
En réalité, la demande n'a jamais été présentée au Comité consultatif d'urbanisme (CCU) - composé d'élu.es et de membres de la communauté & instance chargée de trancher la question —, puisque la demanderesse n'en a tout simplement pas fait la requête lorsque la Direction de l'aménagement et de l'urbanisme lui a soumis la marche à suivre pour déroger règlement en vigueur. Il est cependant toujours possible pour elle de le faire. »
La mairesse a également déclaré que son administration est animée par la volonté de soutenir l'entreprise locale et de simplifier le cadre réglementaire applicable. Elle a conclu en précisant que la ville continuera d'agir en ce sens.
Source: Narcity
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